It’s 2 p.m. when workers leave a room full of sewing machines and plastic to take cover under the trees for a well-earned break.
After they’ve rested, they resume their work collecting and processing plastic garbage that will soon be turned into usable goods. Reyel Bonhomme is the foreman at Arris Desrosiers, a small company founded by two Haitians who decided to do something about the plastic waste that was invading their town. “Five years ago, my two sons and I worked in a backpack factory in Port-au-Prince. But when we heard about these two young people fighting for the environment, we felt we needed to step in and lend a hand,” Bonhomme says. “So we joined the team.” Bonhomme, his sons and many residents of the town now collect any stray plastic they find – especially bags – and turn it in at the factory. Thousands of plastic bags are now transformed every month into backpacks and lunch boxes for local students. If some people have chosen to destroy the earth, we must take on ourselves the obligation to protect it, and that’s why we started the plastic bag collection company. Obed Arris, co-founder of Arris Desrosiers. Wilkenson Adrien, a local agronomist and water and environmental specialist at the Ministère du Commerce et de l’Industrie, the ministry of trade and industry, says environmental pollution has a devastating impact on Haitian communities. “Every second, plastic bags cause damages, including clogging drains, creating flooding and air pollution through burning,” Adrien says, “but the government is not well-geared to turning things around.” “Arris Desrosiers is offering a ray of hope to this community,” Adrien says, adding that plastic bags can take hundreds of years to decompose, yet they are the most common way that people transport basic goods. Jacques Beauvil, a member of Parliament who represents Carrefour, says it’s not common today for young people to give back to their communities. “Those of them with more education are now more inclined to migrate in search of greener pastures, so this facility provides concrete evidence that there’s still a glimmer of hope for Haiti’s future,” Beauvil says. Obed Arris, 24, the co-founder of Arris Desrosiers, the company named for him and his business partner, says environmental protection is a call from God. “If some people have chosen to destroy the earth, we must take on ourselves the obligation to protect it, and that’s why we started the plastic bag collection company,” Arris says. But the environment is not the only beneficiary of the project, Beauvil says. The company is making backpacks and lunch boxes that are sold locally. It’s creating jobs and increasing Haiti’s domestic production, too, he says. Now, the company produces 200 bags every day and demand is on the rise, says James Desrosiers, Arris Desrosiers CEO and co-founder. “Our resolve to stay the course has been primarily sparked by locals’ motivation,” Desrosiers says. “We’ve realized that people had an appetite for change.” Ndahayo Sylvestre, GPJ, translated the article from French. Written by Marie Michelle Felicien (Global Press Journal) an published by The Canada Haiti Information Project (https://canada-haiti.ca/content/plastic-recycling-plant-haiti-attracts-workers-and-helps-environment)
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Reportée à cause des récentes perturbations politiques et sociales, la dernière journée du forum de l’entrepreneurship, un évènement annuel du Centre d’entrepreneurship et de leadership en Haïti (CEDEL), s’est finalement tenue, le samedi 1er décembre, dans les locaux de Triomphe au Champ de Mars. Ainsi, le CEDEL a bel et bien bouclé la 7e édition de son forum sur l’entrepreneurship, réalisé cette année autour du thème : « Des déchets à la richesse ».
Expositions, partages d’expériences entre des entrepreneurs évoluant dans le domaine de transformation des déchets et concours « hackathon » ont marqué la dernière journée de la 7e édition du forum de l’entrepreneurship, organisé par le Centre d’entrepreneurship et de leadership en Haïti (CEDEL Haïti). Obed Arris et James Desrosiers de l’entreprise Arris Desrosiers et Co ont expliqué leurs expériences dans le cadre de la transformation des déchets en plastique, entre autres, en boites à lunch, sacs à main, sacs à dos. « Nous avons monté l’entreprise Arris Desrosiers et Co après un constat. Les gens jettent les sachets en plastique après usage dans les rues et la mairie de Carrefour n’est pas en mesure de tout ramasser. D’autant plus que ces sachets ne sont pas biodégradables. Donc, nous avons créé cette entreprise dans l’optique de contribuer à la protection de l’environnement et à la création d’emplois », a indiqué Obed Arris, directeur général de Arris Desrosiers et Co. Cette entreprise fabrique en moyenne 10 000 sacs à dos depuis sa création sans compter les autres produits, dont les boites à lunch et les sacs à main. Créatrice et fabricante de meubles à partir de pneus usagés, Roseline Séide faisait aussi partie du panel des entrepreneurs qui partageaient leurs expériences lors de ce forum. Elle a fait savoir qu’elle utilise non seulement les pneus usagés mais aussi des pièces de rechange d'automobiles qui deviennent inutiles. Richard Gléraud de l’entreprise Fuego Del Sol, spécialisée dans la fabrication des briquettes de charbon à partir des déchets organiques, est la troisième personne constituant ce panel. La Brasserie nationale d’Haïti (BRANA) fait aussi partie des entreprises participant à la 7e édition du forum de l’entrepreneurship. Régine René Labrousse (Cooporate Affairs Manager) a souligné que la BRANA a décidé de supporter ce forum parce qu’il est important d’avoir une meilleure gestion des déchets en Haïti. Plusieurs marques de la BRANA sont présentées dans des emballages en bouteilles plastique : Toro, Malta H, Seven Up. « On augmente nos lignes de production. Donc, on essaie de voir comment on peut s’impliquer un peu plus efficacement dans la gestion des déchets de plastiques », a affirmé Régine René Labrousse. Depuis 2012, la BRANA a un partenariat, dans le cadre d’un projet dénommé « Tropical recycling », avec plusieurs autres embouteilleurs de boissons en Haïti. Plus de 6,5 millions livres de plastique ont été recyclées dans le cadre de ce projet. La BRANA compte revoir ce projet afin qu'il ait un meilleur impact. Des sujets relatifs à la gestion des déchets plastiques, l’utilisation des technologies dans la gestion des déchets et les opportunités d’affaires dans la gestion des déchets ont été traités au cours de la dernière journée du forum qui s’est clôturée par un hackathon organisé avec des jeunes développeurs travaillant sur des solutions techniques adaptées aux problèmes de déchets. Satisfait du déroulement de la 7e édition du forum de l’entrepreneurship, Rock André, directeur général du CEDEL Haïti, a expliqué ses attentes. « Nous espérons qu’il y ait plus de gens conscientisés sur la problématique de la gestion des déchets. Nous voulons que les gens voient les fatras autrement », a- t-il affirmé, soulignant que cet évènement s’inscrit dans le cadre d’un mouvement inclusif qui regroupe des représentants du secteur prive des affaires, des organisations de la société civile, des écoliers et des étudiants. Article publié par : Le Nouvelliste |
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August 2019
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