En 2016, les jeunes Haïtiens James Desrosiers et Obed Arris ont créé leur propre entreprise de confection de sacs modernes à partir de sachets d’eau. Ils nous racontent leur aventure ci-dessous… Comment avez-vous eu l’idée de votre entreprise ?
La situation en matière de gestion des déchets en Haïti est désastreuse. Les gens jettent leurs déchets dans la rue, les rivières et la mer, qui deviennent des décharges à ciel ouvert. Après avoir assisté à un séminaire sur la protection de l’environnement, James a tenté de réaliser des choses à base de matières plastiques. Il a montré le résultat à Obed, et nous avons alors décidé de créer une société de recyclage : Arris Desrosiers. Nous confectionnons des articles comme des sacs à dos, des sacoches pour ordinateur portable et des boîtes à sandwich à base de sachets d’eau en plastique de récupération. Comment avez-vous développé vos produits ? Nous avons dû tester plusieurs modèles avant de trouver celui qui convenait le mieux. Ensuite nous avons cherché à le perfectionner. Comme la majorité des entreprises, pour démarrer nous avons eu besoin de fonds, mais nous n’en avions pas ! Nous avons cherché auprès d’organismes étatiques et privés, sans succès. Nous avons pratiquement débuté avec moins de 200 USD. Mais par la suite, nous avons bénéficié du soutien de plusieurs personnes, lesquelles ne cessent de nous encourager de diverses manières. Aujourd’hui, nous faisons des bénéfices et nos principaux clients sont des ONG comme Food for the Poor et Oxfam, et aussi des particuliers locaux. Les ventes mensuelles s’élèvent en moyenne à 2 000 articles et nous travaillons à ce que ce chiffre augmente très vite. Nous avons une demande assez importante au niveau international, surtout aux États-Unis. Actuellement nous avons environ 50 employés, essentiellement des jeunes. Nous comptons employer le plus de monde possible. Comment collectez-vous les sachets en plastique ? Avant, nous collections les déchets dans les rues. Certains nous traitaient de fous parce qu’ils ne savaient pas ce que nous allions en faire. Aujourd’hui, grâce à des accords que nous avons passés avec certaines compagnies qui vendent de l’eau en sachet, nous recevons les rejets de ces compagnies presque gratuitement. Aussi, grâce aux différentes campagnes de sensibilisation que nous avons effectuées, la population elle-même manifeste l’intérêt de ne plus jeter les sachets plastiques dans la rue et décide de nous les donner. À l’avenir, nous comptons placer des centres de collecte dans diverses zones du pays afin que les gens soient rémunérés en fonction de la quantité de déchets plastiques qu’ils apporteront. Quels défis avez-vous rencontrés et comment les avez-vous surmontés ? Nous avons rencontré bon nombre de défis. Tout d’abord, certaines personnes n’aimaient pas l’idée de porter quelque chose qui était fait avec des déchets. Deuxièmement, nous avons eu des problèmes de financement. Troisièmement, nous avions peu de connaissances relatives à ce que nous faisions, tant au niveau technique qu’au niveau administratif. Au fil du temps, nous avons entrepris des campagnes de sensibilisation à travers les réseaux sociaux. Nous avons dû collecter auprès de nos proches des ressources financières pour répondre aux différents besoins de la compagnie. De jour en jour nous avons appris comment mieux faire les choses. Et, plus important encore, nous avons appris à être curieux pour combler nos lacunes, c’est pourquoi nous avons participé à tant de séminaires, lu tant d’ouvrages ayant rapport à notre activité. Et nous ne sommes pas près d’arrêter car il nous reste encore beaucoup à apprendre. Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent développer une entreprise en utilisant des déchets ? Nous leur dirions de ne pas faire des sacs à dos, car nous le faisons déjà ! Plus sérieusement, nous leur dirions de bien organiser leurs activités, de bien planifier leurs actions afin de ne pas faire plus de mal que de bien à l’environnement, et que cela en vaut la peine. Quel est votre rêve pour l’avenir ? Nous sommes en train de mettre en place un nouveau service de collecte de déchets dans le but de résoudre le vaste problème de la gestion des déchets en Haïti. Nous rêvons d’un environnement plus sain et d’un pays où tout le monde aura la possibilité de travailler dans des entreprises qui, comme la nôtre, œuvrent pour apporter des solutions aux problèmes majeurs qui bouleversent le monde. Publié par TEARFUND (https://learn.tearfund.org/fr-FR/resources/publications/footsteps/footsteps_101-110/footsteps_107/interview_from_trash_to_treasure/)
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OBED Arris, founder of plastic recycling company, Arris DESROISERS in Haiti and member of the PAIRCC network and circular economy working group seeks to broaden his scope of influence in environmental matters as he engages in lively discussions with youth through his new forum AD-TALKS!
AD-TALKS is a forum dedicated to exchange and reflection on themes such as climate change, environmental conservation, circular economy and social and solidarity economy. Sessions will be held on a bi-weekly basis ( 2nd and 4th Saturdays of each month). The first session is scheduled to take place on July 27, 2019 at 10am in the Arris DESROSIERS building. This session will be centred on the Sustainable Development Goals (SDG) and the issue of “responsible production”. Mr. Riphard Sérent and Mr. Shiler Cherenfant will be joining the discussion. UNITE Caribbean stands behind this initiative as it provides an opportunity for PAIRCC members and territories to receive important insight into climate change issues. It aligns with our commitment to facilitate the exchange and sharing of expertise and knowledge to foster cooperation among Caribbean territories and the development of the region. For more information, follow the Arris DESROSIERS social media pages. Published by PAIR-CC Network (https://anglais.paircc.org/ad-talks-with-obed-arris/) It’s 2 p.m. when workers leave a room full of sewing machines and plastic to take cover under the trees for a well-earned break.
After they’ve rested, they resume their work collecting and processing plastic garbage that will soon be turned into usable goods. Reyel Bonhomme is the foreman at Arris Desrosiers, a small company founded by two Haitians who decided to do something about the plastic waste that was invading their town. “Five years ago, my two sons and I worked in a backpack factory in Port-au-Prince. But when we heard about these two young people fighting for the environment, we felt we needed to step in and lend a hand,” Bonhomme says. “So we joined the team.” Bonhomme, his sons and many residents of the town now collect any stray plastic they find – especially bags – and turn it in at the factory. Thousands of plastic bags are now transformed every month into backpacks and lunch boxes for local students. If some people have chosen to destroy the earth, we must take on ourselves the obligation to protect it, and that’s why we started the plastic bag collection company. Obed Arris, co-founder of Arris Desrosiers. Wilkenson Adrien, a local agronomist and water and environmental specialist at the Ministère du Commerce et de l’Industrie, the ministry of trade and industry, says environmental pollution has a devastating impact on Haitian communities. “Every second, plastic bags cause damages, including clogging drains, creating flooding and air pollution through burning,” Adrien says, “but the government is not well-geared to turning things around.” “Arris Desrosiers is offering a ray of hope to this community,” Adrien says, adding that plastic bags can take hundreds of years to decompose, yet they are the most common way that people transport basic goods. Jacques Beauvil, a member of Parliament who represents Carrefour, says it’s not common today for young people to give back to their communities. “Those of them with more education are now more inclined to migrate in search of greener pastures, so this facility provides concrete evidence that there’s still a glimmer of hope for Haiti’s future,” Beauvil says. Obed Arris, 24, the co-founder of Arris Desrosiers, the company named for him and his business partner, says environmental protection is a call from God. “If some people have chosen to destroy the earth, we must take on ourselves the obligation to protect it, and that’s why we started the plastic bag collection company,” Arris says. But the environment is not the only beneficiary of the project, Beauvil says. The company is making backpacks and lunch boxes that are sold locally. It’s creating jobs and increasing Haiti’s domestic production, too, he says. Now, the company produces 200 bags every day and demand is on the rise, says James Desrosiers, Arris Desrosiers CEO and co-founder. “Our resolve to stay the course has been primarily sparked by locals’ motivation,” Desrosiers says. “We’ve realized that people had an appetite for change.” Ndahayo Sylvestre, GPJ, translated the article from French. Written by Marie Michelle Felicien (Global Press Journal) an published by The Canada Haiti Information Project (https://canada-haiti.ca/content/plastic-recycling-plant-haiti-attracts-workers-and-helps-environment) Reportée à cause des récentes perturbations politiques et sociales, la dernière journée du forum de l’entrepreneurship, un évènement annuel du Centre d’entrepreneurship et de leadership en Haïti (CEDEL), s’est finalement tenue, le samedi 1er décembre, dans les locaux de Triomphe au Champ de Mars. Ainsi, le CEDEL a bel et bien bouclé la 7e édition de son forum sur l’entrepreneurship, réalisé cette année autour du thème : « Des déchets à la richesse ».
Expositions, partages d’expériences entre des entrepreneurs évoluant dans le domaine de transformation des déchets et concours « hackathon » ont marqué la dernière journée de la 7e édition du forum de l’entrepreneurship, organisé par le Centre d’entrepreneurship et de leadership en Haïti (CEDEL Haïti). Obed Arris et James Desrosiers de l’entreprise Arris Desrosiers et Co ont expliqué leurs expériences dans le cadre de la transformation des déchets en plastique, entre autres, en boites à lunch, sacs à main, sacs à dos. « Nous avons monté l’entreprise Arris Desrosiers et Co après un constat. Les gens jettent les sachets en plastique après usage dans les rues et la mairie de Carrefour n’est pas en mesure de tout ramasser. D’autant plus que ces sachets ne sont pas biodégradables. Donc, nous avons créé cette entreprise dans l’optique de contribuer à la protection de l’environnement et à la création d’emplois », a indiqué Obed Arris, directeur général de Arris Desrosiers et Co. Cette entreprise fabrique en moyenne 10 000 sacs à dos depuis sa création sans compter les autres produits, dont les boites à lunch et les sacs à main. Créatrice et fabricante de meubles à partir de pneus usagés, Roseline Séide faisait aussi partie du panel des entrepreneurs qui partageaient leurs expériences lors de ce forum. Elle a fait savoir qu’elle utilise non seulement les pneus usagés mais aussi des pièces de rechange d'automobiles qui deviennent inutiles. Richard Gléraud de l’entreprise Fuego Del Sol, spécialisée dans la fabrication des briquettes de charbon à partir des déchets organiques, est la troisième personne constituant ce panel. La Brasserie nationale d’Haïti (BRANA) fait aussi partie des entreprises participant à la 7e édition du forum de l’entrepreneurship. Régine René Labrousse (Cooporate Affairs Manager) a souligné que la BRANA a décidé de supporter ce forum parce qu’il est important d’avoir une meilleure gestion des déchets en Haïti. Plusieurs marques de la BRANA sont présentées dans des emballages en bouteilles plastique : Toro, Malta H, Seven Up. « On augmente nos lignes de production. Donc, on essaie de voir comment on peut s’impliquer un peu plus efficacement dans la gestion des déchets de plastiques », a affirmé Régine René Labrousse. Depuis 2012, la BRANA a un partenariat, dans le cadre d’un projet dénommé « Tropical recycling », avec plusieurs autres embouteilleurs de boissons en Haïti. Plus de 6,5 millions livres de plastique ont été recyclées dans le cadre de ce projet. La BRANA compte revoir ce projet afin qu'il ait un meilleur impact. Des sujets relatifs à la gestion des déchets plastiques, l’utilisation des technologies dans la gestion des déchets et les opportunités d’affaires dans la gestion des déchets ont été traités au cours de la dernière journée du forum qui s’est clôturée par un hackathon organisé avec des jeunes développeurs travaillant sur des solutions techniques adaptées aux problèmes de déchets. Satisfait du déroulement de la 7e édition du forum de l’entrepreneurship, Rock André, directeur général du CEDEL Haïti, a expliqué ses attentes. « Nous espérons qu’il y ait plus de gens conscientisés sur la problématique de la gestion des déchets. Nous voulons que les gens voient les fatras autrement », a- t-il affirmé, soulignant que cet évènement s’inscrit dans le cadre d’un mouvement inclusif qui regroupe des représentants du secteur prive des affaires, des organisations de la société civile, des écoliers et des étudiants. Article publié par : Le Nouvelliste Depuis 2015, l’entreprise Arris & Desrosiers confectionne chaque mois près de 1 500 valises à partir de sachets d’eau usagés. Une initiative qui permet non seulement de créer des emplois dans le pays mais aussi et surtout de faire la promotion d’une société écologiquement viable. Environ 20 millions de petits sachets d’eau sont collectés tous les mois par l’entreprise de transformation artisanale Arris & Desrosiers. L’entreprise, créée en 2015 et basée à Maothière 75 (Commune de Carrefour), dispose d’un personnel de 15 employés spécialisés dans l’art de transformer les déchets en produits commerciaux, à côté de ceux recrutés à temps partiel pour collecter les sachets d’eau dans les rues de Carrefour. « Une idée de génie qui vient de la volonté de changer certaines choses en Haïti », affirme Obed Arris, le DG de l’entreprise. Si les déchets plastiques, en particulier les sachets d’eau, sont des agents polluants pour l’environnement et un fléau pour les rues de Port-au-Prince, l’atelier Arris & Desrosiers les valorise. Ils servent à fabriquer des valises et des accessoires. Le ramassage et la réutilisation de ces déchets non-biodégradables constituent des activités qui permettent à certains de subsister et à d’autres d’ouvrir une nouvelle voie vers la prospérité. L’emploi dans l’écologie « 15 compagnies produisent environ 450 000 sachets d’eau par jour dans la commune de Carrefour, selon nos enquêtes auprès des producteurs », indique James Desrosiers, « Seulement 30 % de ces sachets sont collectés ». Avec une initiative qui tente de diminuer la menace des déchets plastiques, la créativité des deux jeunes haïtiens, Obed Arris et James Desrosier, ne cesse d’épater le monde de la création. Dans cette bataille au quotidien pour collecter et recycler des milliers de sachets d’eau, ils donnent à beaucoup de jeunes la possibilité de se prendre en charge. « Pendant les saisons les plus achalandées, nous recrutons des jeunes à temps partiel pour des collectes de sachets », se réjouit Obed avant d’ajouter que « la relation ne s’arrête pas là. Nous les formons aussi pour assurer la relève. La formation comporte deux phases : la collecte des sachets (qui se rapporte au ramassage et au traitement de ces derniers) et la couture (qui se rapporte à la confection) ». Alors que les maires de la région métropolitaine ont adopté une résolution le 9 janvier dernier en faveur de la lutte contre la pollution de l’environnement par des déchets plastiques dans le pays, le constat est que les détritus amplifient l’insalubrité de la région. « D’où l’importance du recyclage des déchets en valises pour assainir l’environnement et améliorer les conditions de vie de la population » soutient James Desrosiers. Des modèles adéquats pour 5 variétés de produits Du transport de matériels scolaires aux utilisations sportives ou professionnelles chez les jeunes, chaque sac est adapté à son utilisation. « Sac à main, sac à dos, pochette (pour tablette et laptop), boîte à lunch et portefeuille féminin sont les produits que fabriquent les deux associés de l’entreprise » : Obed Arris et James Desrosiers, respectivement DG et PDG de cette société. « Avec une qualité fiable et une durabilité allant jusqu’à trois ans en moyenne, chaque sac à dos universitaire avec une poche de laptop ou sac à dos écolier, coûte entre mille cent gourdes (1 100) et mille cinq cents gourdes (1 500) gourdes si les designs sont simples. Pour tout autre design supplémentaire, le prix sera varié en fonction des exigences du client », informe Obed Arris. Projet limité, mais ambitieux Faute d’instruments adéquats, l’entreprise se limite dans ses ambitions. « Nous ne disposons pas encore des machines industrielles dont nous rêvons, des matériels et fournitures essentielles », regrette James Desrosiers, ce qui, selon le jeune entrepreneur, rend une bonne partie du travail malheureusement manuelle. Il espère toutefois établir cette production de valise sur tout le territoire national, et même exporter ces produits à l’étranger. « Nous souhaitons avoir au moins une annexe dans chaque département pour former les jeunes et éviter que les déchets plastiques empoisonnent l’environnement ». Cette initiative de production nationale devrait avoir le support de chaque Haïtien, en particulier des décideurs, selon Obed Arris, car « elle offre une seconde vie à des jeunes sans emploi tout en soutenant la croissance économique du pays, et le plus important, elle peut contribuer à l’assainissement de nos villes ». Article écrit par Marc-Evens Lebrun, publié dans le magazine Challenges (https://challengesnews.com/arris-desrosiers-du-dechet-plastique-au-sac-dos/)
ARRIS DESROSIERS, BIJOU LAKAY, HAITIZMUSIC.COM ET KALBAS SIWO, LES GRANDS GAGNANTS DU CONCOURS10/13/2017 Arris Desrosiers, Bijoux Lakay, HAITIZMUSIC.COM et Kalbas Siwo viennent de rafler le grand prix respectivement dans les catégories transformation de matières et création, technologie et innovation du concours Haïti Créative : Création, Innovation, Entrepreneuriat lancé par la BID en août dernier. Après une première sélection, les projets de neuf participants ont été retenus pour une phase finale qui s’est déroulée le 12 octobre au Centre de convention de la BRH. Au cours d’une journée de dialogue avec différents acteurs du secteur culturel, notamment les coopérants internationaux qui financent la culture, les neufs participants pré-sélectionnés ont eu à présenter le pitch de cinq minutes qui devait les démarquer de leurs concurrents. Signalons aussi que les porteurs de vingt autres projets d’intérêt, non retenus par les organisateurs, ont bénéficié de deux jours de formation sur la création d’entreprises et la rentabilisation de celles-ci. Dirigée par Daphnée Floréal, Bijou Lakay propose depuis dix ans des accessoires de mode faits à base de matière naturelle et d'objets de décoration de maisons, qui présentent un design innovant, un branding moderne et parlant, et un emballage hors du commun. http://www.bijoulakayhaiti.com/index.php/fr/ HAITIZMUSIC.COMa vu le jour à l’initiative du journaliste Jean Venel Casséus et d’autres amis. Elle propose une plateforme de musiques haïtiennes en ligne via un site web (http://www.haitizmusic.com/) et une application mobile (Androïde et IOS): Haitiz-Music. Depuis son lancement en mars 2017, Haitiz-Music a déjà mobilisé plus de 50 000 téléchargements et accuse une moyenne de 15 000 visites par jour. http://www.haitiz.com/musiques/#/ Protéger l'environnement, protéger l'homme est le slogan d’Arris Desrosiers. Sa proposition est basée sur le recyclage, c’est-à-dire « la réintroduction, dans le cycle de production d'un produit, des matériaux qui composaient un produit similaire arrivé en fin de vie, ou des résidus de fabrication ». La compagnie Arris Desrosiers collecte ainsi les déchets plastiques retrouvés dans tous les recoins du pays, pour les transformer en des produits comme des sacs à dos, sacs à main, sacoches, etc. lesquels peuvent être vendus tant sur le marché national que sur le marché international. www.arrisdesrosiers.com Collectif d’artistes, d’artisans et d’entrepreneurs qui résident à Kabik, Cayes Jacmel (Sud-Est), Kalbas Siwo, comme son nom l’indique, fait un excellent travail avec la calebasse. Leur projet, Kalbas Siwo Kabic, consiste à valoriser la calebasse en produisant, depuis 2004, des sacs, des lampes de salon, pots de fleur, rideaux, tcha tcha, bols, etc. à partir de ce matériau. En parallèle, ils participent au reboisement en plantant des calebassiers. Les calebasses qu’ils utilisent proviennent des arbres qu’ils ont plantés depuis treize ans.http://www.instagram.com/kalbassirokabic/ Les gagnants participeront, tous frais payés, au prestigieux événement international « Demand Solutions – République dominicaine », le 9 novembre 2017, à Santo Domingo, selon une note de presse de la BID. Ils pourront y rencontrer des personnalités parmi les plus créatives du monde entier, discuter avec elles et partager des solutions innovantes pour faire face aux défis de l’Amérique latine et des Caraïbes. Source : bureau de communication de la BID Article Publié par: Le Nouvelliste |
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